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    Intolérance au gluten (ou maladie cœliaque), allergie ou intolérance aux protéines de lait de vache (APLV ou IPLV), à l’œuf, aux fruits à coque ou d’autres aliments, il est souvent très long et fastidieux de trouver des produits alimentaires en adéquation avec ses restrictions ou celles de ses proches.

     

    En créant votre profil AllergoBox et en y renseignant vos allergies et vos intolérances alimentaires, vous pouvez, en quelques clics, identifier des produits et des recettes de cuisines compatibles avec vos contraintes.

     

    AllergoBox vous permettra de gagner beaucoup de temps et de trouver de nouvelles idées pour varier votre quotidien. De nombreuses propositions de recettes et de multiples produits sans gluten, sans lait, sans œuf, sans arachide ou excluant d’autres aliments selon vos besoins vous attendent sur AllergoBox!

     

     

     

     

    AllergoBox est un portail web gratuit, dédié aux allergies et intolérances alimentaires. En partenariat avec le monde médical, les associations de patients et les marques de l’industrie agro-alimentaire, AllergoBox analyse l’étiquetage des produits et vous propose des recettes pour vous aider à identifier des solutions et des idées selon vos restrictions.

     

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    Le projet AllergoBox s’est construit sur l’expérience de ses deux fondateurs, issus du monde de l’informatique et tous deux confrontés aux allergies alimentaires à travers leurs enfants. 

     

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Allergie à l’œuf de pouleAllergie à l’œuf de poule

23 Juin 2017

L’allergie à l’œuf de poule est une des trois allergies alimentaires les plus fréquentes chez l’enfant. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une allergie IgE-médiée, responsable de réactions de type immédiat,  pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique sévère. On considère l’allergie à l’œuf de pronostic favorable, la plupart des enfants finissant par développer une tolérance à l’œuf, même si celle-ci peut être plus lente à obtenir. Lorsque l’enfant grandit, le régime d’éviction se complexifie, l’œuf entrant dans la composition de très nombreux aliments industriels. Parfois, l’œuf bien cuit est toléré, permettant alors un élargissement du régime de l’enfant.

Le diagnostic de l’allergie à l’œuf

L’allergie à l’œuf se manifeste le plus souvent très tôt, lors de l’introduction de l’œuf dans l’alimentation. Le diagnostic est la plupart du temps assez simple, en présence d’une réaction allergique immédiate après ingestion d’œuf, associée à prick-test et IgE spécifiques positifs pour l’œuf. La taille de la papule lors du test cutané possède une valeur prédictive : une spécificité de 100 % de réaction positive pour une papule supérieure ou égale à 7 mm. Les IgE spécifiques pour le blanc d’œuf ont également une valeur diagnostique : un taux d’IgE spécifiques pour le blanc d’œuf supérieur à 7 KUI/L est associé à une probabilité de 95 % d’allergie à l’œuf.

Traitement et évolution de l’allergie à l’œuf

Le dosage régulier des IgE spécifiques permet de suivre l’évolution l’allergie à l’œuf, le plus souvent vers la guérison. La décroissance des IgE spécifiques au fil du temps indique l’acquisition de la tolérance et donc une évolution vers la guérison. Un enfant ne peut être considéré comme guéri que lorsqu’il ne réagit plus à l’ingestion d’œuf, et ce quel que soit son degré de cuisson.

Plusieurs études font état d’une tolérance à l’œuf cuit chez certains patients allergiques à l’œuf, notamment après 5 ans. Ainsi, un enfant qui n’est pas guéri de son allergie à l’œuf peut tolérer certaines formes d’œuf cuit, réduisant le risque d’accident allergique sévère avec de l’œuf présent dans les préparations industrielles.

Le régime alimentaire de l’allergique à l’œuf

Lorsque l’allergie à l’œuf se révèle avec une réaction à l’œuf très cuit dans les biscuits, le régime d’exclusion strict est indispensable. Lors de l’évolution, un élargissement progressif du régime peut être envisagé. En effet, les protocoles d’induction de tolérance montrent que la rencontre régulière de l’allergène favorise l’acquisition de tolérance chez la plupart des patients. L’introduction de l’œuf cuit dans l’alimentation de l’enfant pourrait donc être une première étape favorisant l’acquisition de la tolérance à l’œuf.

De plus, si l’ingestion d’œuf très cuit dans les gâteaux est bien tolérée, elle est potentiellement bénéfique pour l’évolution vers la guérison. Il en est probablement de même pour les enfants tolérant l’œuf dur mais cependant encore réactifs à l’œuf cru. Un élargissement progressif du régime sans œuf, introduisant celui-ci sous sa forme la plus cuite à la moins cuite, peut donc être envisagé au cours de l’évolution. Pour cela, l’analyse du taux des IgE spécifiques de l’ovomucoïde (protéine de l’œuf) peut être utile. Un taux d’IgE spécifiques de l’ovomucoïde supérieur à 11 KUI/L est très probablement associé à une réaction à l’œuf cuit, et un taux inférieur à 1 KUI/L à une probable tolérance. Quoi qu’il en soit, ces taux d’IgE spécifiques ne sont qu’une aide à la décision pour faire (ou non) un test de provocation orale (TPO), réalisé sous surveillance hospitalière.